La philosophie dans l’antiquité était une manière de vivre et non pas l’exposé d’un système. Les dialogues de Platon exposent une doctrine, mais ils visent plus à former quà informer.
Socrate interroge son interlocuteur sur ce qu’il croit savoir. Ensemble, questionneur et questionné, dans la quête de la réalité des choses, abordent le rivage du non savoir. Et peuvent ainsi s’installer dans le présent, dans le sentir. « Sentir que l’on vit est un plaisir » disait Aristote.
L’attention au moment présent est au coeur des exercices de la philosophie antique et de l’hypnose. Elle délivre de la passion qui est toujours provoquée par le passé ou par l’avenir qui ne dépendent pas de nous.
Pour Mar Aurele tout est subjectif, à la lumière de l’idée d’Epictète, selon laquelle tout est dans notre représentation.
Nous donnons subjectivement des valeurs et des jugements à ce qui nous entoure.
L’hypnose comme outil thérapeutique vise à nous installer dans le présent, dans le sentir. « Le sentir nous transmet notre exacte position dans le monde et les moyens de nous y mouvoir avec plus d’intelligence, de finese et d’habilité » nous dit François Roustang.